Que s'y exprime rêve de vie meilleure ou volonté d'hégémonie, l'Espace comme lieu d'expérimentation des aspirations humaines a révélé sa capacité à générer de nouveaux récits à travers une programmation plurielle portée par des artistes issus de toutes les disciplines.
Le spectacle vivant et les arts visuels ont questionné, en particulier, la notion d'habitabilité de l'Espace dans une dimension poétique, domestique, politique et utopique. Quelles sociétés pourraient se déployer dans l'Espace ? Quels modèles sociaux et économiques réinventer ? A quoi pourraient ressembler les lieux de vie, de culture ou de tourisme hors de la Terre ? Ces quelques pistes de réflexion ont été partagées avec le public dans les différents espaces du festival.
Tout comme lors des éditions précédentes, la salle de l'Espace a accueilli des artistes du spectacle vivant qui ont présenté ce qu'évoquait pour eux la thématique de l'utopie. Performance, musique et théâtre s'y sont succédés attestant par la variété formelle des propositions la richesse de l'imaginaire spatial.
La salle de l'Espace s'est également ouverte, le temps d'un après-midi, à des entretiens performés menés par Eric Pessan et Karin Serres, membres du comité de rédaction de la revue
Espace(s). Ils y ont reçu artistes et scientifiques afin de nourrir leur travail d'«explorateurs d'utopies».
Les salles d'expérimentations sont quant à elles devenues le lieu d'une exposition collective rassemblant autour du thème de l'utopie des œuvres de plasticiens de tous horizons et les travaux de résidents de l'Observatoire de l'Espace. Le GEUS (Groupement Éphémère des Utopistes Spatiaux) a également investit les lieux à coup de documents relatant sa fondation et de messages politico-futuristes placardés aux murs. Le public a pu découvrir cet espace d'accès libre et gratuit en suivant le violoncelliste Didier Petit et la chanteuse Claudia Solal au cours de plusieurs visites sonores de l'exposition.
Spectacle vivant La salle de l'Espace a accueilli des artistes du spectacle vivant qui ont présenté ce qu'évoquait pour eux la thématique de l'utopie. Performance, musique et théâtre s'y sont succédés attestant par la variété formelle des propositions la richesse de l'imaginaire spatial
Les partenaires du festival Sidération 2017
Ministère de la Culture et de la Communication/Délégation générale à la langue française et aux langues de France
Le Festival Sidération s'inscrit dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie organisée par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) du ministère de la Culture et de la Communication. Site dédié à l'opération :
www.dismoidixmots.culture.fr
Casden Banque Populaire
Banque coopérative, créée et gérée par des enseignants, la CASDEN place la solidarité et la réciprocité au cœur de sa démarche pour servir au mieux les intérêts de ses sociétaires. La CASDEN s'exprime au-delà de son activité économique, notamment par son engagement auprès des universités, des organismes de Recherche et de Culture qu'elle accompagne dans la réalisation de leurs objectifs et soutient par la diffusion de la culture scientifique. Face aux sollicitations habituelles de partenariat, la CASDEN privilégie les projets qui participent à la vie des personnels et de ses structures. De cette façon, se mettent en place de véritables échanges à la recherche de réponses appropriées aux attentes de tous. Sa participation au festival Sidération illustre parfaitement sa collaboration avec l'Observatoire de l'Espace du CNES.
www.casden.fr
La Fondation Daniel et Nina Carasso est une fondation familiale créée début 2010, en mémoire du fondateur de Danone en France et aux États-Unis, et de son épouse. En soutenant des initiatives dans les domaines de l’alimentation durable et du rapport entre le citoyen et l’art, elle a pour objectif de concourir à l’épanouissement de l’être humain et à la préservation de notre environnement. L'oeuvre Télescope intérieur imaginée par l'artiste Eduardo Kac dans le cadre de sa résidence à l'Observatoire de l'Espace et réalisée, à bord de l'ISS, par le spationaute Thomas Pesquet au cours de la mission Proxima de l'ESA, bénéficie du soutien du programme Art-Citoyen : composer les savoirs pour mieux comprendre les enjeux du monde contemporain de la Fondation Daniel et Nina Carasso.
www.fondationcarasso.org