le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
Adrien Degioanni
Artiste multimedia
En 2023, Adrien Degioanni a intégré la résidence de recherche artistique de l’Observatoire de l’Espace afin d’explorer la thématique du silence à bord des véhicules spatiaux après l’arrêt des activités humaines. Pendant cette période, il a eu accès à des ressources documentaires du Cnes et pu rencontrer des experts du domaine spatial. Ce dispositif a permis à Adrien Degioanni d’avoir une meilleure compréhension du milieu spatial en tant qu’environnement où le silence prédomine.
Pendant sa résidence à l'Observatoire de l'Espace, Adrien Degioanni a porté son attention sur le module Columbus de la Station spatiale internationale pour étudier et anticiper les sons résiduels que pourrait produire le module lorsqu'il est vide d’occupants. Parallèlement, l'artiste a utilisé des enregistrements réalisés dans la chambre anéchoïque de l'IRCAM pour capturer le silence d'un lieu dont la vocation est précisément de réduire les sons. Cette expérience lui a permis de jeter les bases d'un dispositif d'enregistrement approprié pour une station orbitale. Dans son travail, Adrien Degioanni s’intéresse aux concepts d'abandon, de suspension du temps et à notre relation avec le vide spatial à travers la synthèse d'images détaillées et la captation sonore. Cherchant à révéler l'essence des lieux délaissés par l'activité humaine, une station orbitale constitue pour lui un cas limite, qui joue de la proximité physique entre un lieu où peuvent encore être captés des bruits résiduels et le milieu spatial où aucun son ne peut se propager. De ce travail documentaire et de réflexion plastique, est né un cahier de laboratoire sous forme de vidéo sonore. Au seuil d’un absolu a été présenté pour la première fois du 11 au 22 septembre 2024, lors de l’exposition Avec l’Espace, vol. 3 produite par l’Observatoire de l’Espace.
Adrien Degioanni est un artiste exposé en France et en Belgique, notamment au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris), FRAC Grand-Large (Dunkerque), BGW (Bruxelles), et CAPV (Lille). En 2022, il a remporté le 1er prix du jury du festival Place Au Son de l'UNESCO. Ses œuvres incluent Les Vestiges du Vide (2021) et Hypnagonaute (2022). Il développe des créations sonores et musicales, fait de la modélisation 3D, et collabore à des projets artistiques comme Nuit Blanche Paris (2017) et Tendencies (BOZAR, 2017). En 2018, il a cofondé le collectif Grande Surface. Adrien Degioanni est diplômé de l’ESAPB (2014) et de l’ISDAT (2016).
Pendant sa résidence à l'Observatoire de l'Espace, Adrien Degioanni a porté son attention sur le module Columbus de la Station spatiale internationale pour étudier et anticiper les sons résiduels que pourrait produire le module lorsqu'il est vide d’occupants. Parallèlement, l'artiste a utilisé des enregistrements réalisés dans la chambre anéchoïque de l'IRCAM pour capturer le silence d'un lieu dont la vocation est précisément de réduire les sons. Cette expérience lui a permis de jeter les bases d'un dispositif d'enregistrement approprié pour une station orbitale. Dans son travail, Adrien Degioanni s’intéresse aux concepts d'abandon, de suspension du temps et à notre relation avec le vide spatial à travers la synthèse d'images détaillées et la captation sonore. Cherchant à révéler l'essence des lieux délaissés par l'activité humaine, une station orbitale constitue pour lui un cas limite, qui joue de la proximité physique entre un lieu où peuvent encore être captés des bruits résiduels et le milieu spatial où aucun son ne peut se propager. De ce travail documentaire et de réflexion plastique, est né un cahier de laboratoire sous forme de vidéo sonore. Au seuil d’un absolu a été présenté pour la première fois du 11 au 22 septembre 2024, lors de l’exposition Avec l’Espace, vol. 3 produite par l’Observatoire de l’Espace.
Adrien Degioanni est un artiste exposé en France et en Belgique, notamment au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris), FRAC Grand-Large (Dunkerque), BGW (Bruxelles), et CAPV (Lille). En 2022, il a remporté le 1er prix du jury du festival Place Au Son de l'UNESCO. Ses œuvres incluent Les Vestiges du Vide (2021) et Hypnagonaute (2022). Il développe des créations sonores et musicales, fait de la modélisation 3D, et collabore à des projets artistiques comme Nuit Blanche Paris (2017) et Tendencies (BOZAR, 2017). En 2018, il a cofondé le collectif Grande Surface. Adrien Degioanni est diplômé de l’ESAPB (2014) et de l’ISDAT (2016).
Dossiers Résidence de recherche artistique 