le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
Justine Emard
Plasticienne.
Artiste plasticienne, Justine Emard explore les nouvelles relations qui s’instaurent entre nos existences et la technologie. En associant différentes technologies de l’image – photographie, vidéo, réalité virtuelle et performance –, elle situe son travail dans un flux alliant la robotique, les neurosciences, la vie organique et l’intelligence artificielle. Ses dispositifs prennent pour point de départ des expériences de deep-learning (apprentissage profond) et de dialogue entre l’humain et la machine.
Accompagnée en 2022 par l’Observatoire de l’Espace pour son projet Hyperphantasia, les rêves de l’Espace, Justine Emard étudie la place du rêve dans l’aventure spatiale en s’intéressant à l’évolution du sommeil avant, pendant et après un séjour dans l’Espace. L’artiste travaille en collaboration avec la neurologue Rachel Debs (CHU de Toulouse), qui étudie le sommeil au cours des voyages spatiaux dans le cadre de l’expérience DREAMS avec l'ESA, réalisée à partir de mesures encéphalographiques effectuées sur des spationautes et d’autres données liées à la trajectoire de la Station spatiale internationale. Ces signaux du plus profond de notre inconscient sont incarnés dans des architectures de rêves en impression 3D. À travers l’interprétation artistique de ces données scientifiques, Justine Emard explore la potentialité d’un onirisme propre au voyage spatial, qui permet de produire de nouvelles images mentales.
En 2023, dans l’exposition Avec l’Espace, vol. 2, Justine Emard présente Somnorama I (nuit n°6 – rêves 19 à 23) une installation en temps réel. Cette vidéo interactive, accessible aux visiteurs grâce à un joystick, donne à voir une nuit de sommeil enregistrée dans l’Espace. Les biosignaux du spationaute génèrent un environnement en temps réel, depuis son état de veille jusqu’au sommeil paradoxal où interviennent la majorité de ses rêves. Les états de conscience successifs produisent un paysage mental et le sommeil devient un espace tangible où interviennent lumière, mouvement et vibrations.
Accompagnée en 2022 par l’Observatoire de l’Espace pour son projet Hyperphantasia, les rêves de l’Espace, Justine Emard étudie la place du rêve dans l’aventure spatiale en s’intéressant à l’évolution du sommeil avant, pendant et après un séjour dans l’Espace. L’artiste travaille en collaboration avec la neurologue Rachel Debs (CHU de Toulouse), qui étudie le sommeil au cours des voyages spatiaux dans le cadre de l’expérience DREAMS avec l'ESA, réalisée à partir de mesures encéphalographiques effectuées sur des spationautes et d’autres données liées à la trajectoire de la Station spatiale internationale. Ces signaux du plus profond de notre inconscient sont incarnés dans des architectures de rêves en impression 3D. À travers l’interprétation artistique de ces données scientifiques, Justine Emard explore la potentialité d’un onirisme propre au voyage spatial, qui permet de produire de nouvelles images mentales.
En 2023, dans l’exposition Avec l’Espace, vol. 2, Justine Emard présente Somnorama I (nuit n°6 – rêves 19 à 23) une installation en temps réel. Cette vidéo interactive, accessible aux visiteurs grâce à un joystick, donne à voir une nuit de sommeil enregistrée dans l’Espace. Les biosignaux du spationaute génèrent un environnement en temps réel, depuis son état de veille jusqu’au sommeil paradoxal où interviennent la majorité de ses rêves. Les états de conscience successifs produisent un paysage mental et le sommeil devient un espace tangible où interviennent lumière, mouvement et vibrations.