le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
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Stefan Eichhorn
Plasticien.
Stefan Eichhorn réalise des sculptures qui établissent un dialogue avec un lieu, une architecture. Il s’attache à découvrir des lieux porteurs d’une histoire et de caractéristiques architecturales particulières. L’un de ses récents projets, SpaceShipOne, étudie le contexte de la recherche aéronautique privée.
En 2017, Stefan Eichhorn a développé un projet autour des satellites et autres débris évoluant sur une orbite géostationnaire, à 36 200 kilomètres d’altitude, destinée à recevoir les engins hors d’usage. À partir d’une collecte documentaire, il a procédé à un recyclage fictif de ces éléments pour créer des sculptures conçues avec la plus grande fidélité et exigence de détail. Les modèles ont ensuite été photographiés comme s’ils suivaient leur course orbitale, objets célestes révélés par la lumière du soleil. Sur les clichés, trois engins spatiaux flottent dans un noir sidéral. Le regard ausculte leur relief, en suit les contours qui s’enfouissent dans l’obscurité, s’attarde sur les effets de la lumière sur les matériaux. Suspendues hors du temps dans un espace indéfinissable, ces chimères satellitaires, qui sèment le trouble sur la véracité de leur existence, nous interrogent aussi sur leur origine et leur statut. L'Observatoire de l'Espace a mis à sa disposition des documents permettant de nourrir ce projet de recréation des effets de l'activité humaine dans l'Espace .
Stefan Eichhorn, Salvage 1, 2018
En 2017, Stefan Eichhorn a développé un projet autour des satellites et autres débris évoluant sur une orbite géostationnaire, à 36 200 kilomètres d’altitude, destinée à recevoir les engins hors d’usage. À partir d’une collecte documentaire, il a procédé à un recyclage fictif de ces éléments pour créer des sculptures conçues avec la plus grande fidélité et exigence de détail. Les modèles ont ensuite été photographiés comme s’ils suivaient leur course orbitale, objets célestes révélés par la lumière du soleil. Sur les clichés, trois engins spatiaux flottent dans un noir sidéral. Le regard ausculte leur relief, en suit les contours qui s’enfouissent dans l’obscurité, s’attarde sur les effets de la lumière sur les matériaux. Suspendues hors du temps dans un espace indéfinissable, ces chimères satellitaires, qui sèment le trouble sur la véracité de leur existence, nous interrogent aussi sur leur origine et leur statut. L'Observatoire de l'Espace a mis à sa disposition des documents permettant de nourrir ce projet de recréation des effets de l'activité humaine dans l'Espace .
Stefan Eichhorn, Salvage 1, 2018
Un portfolio de ces œuvres a été publié dans la revue Espace(s) 17.
www.stefaneichhorn.deDossiers Résidence de recherche artistique 