Anaïs Tondeur explore, dans ses dessins, photographies et installations, l’interface entre art et science, mémoire et perception, espace et temps. Son travail met en récit des questions liées à l’évolution des savoirs et à l’impact de l’humain sur son environnement, au travers d’expéditions réelles ou fictives.
Son projet
Mutation du visible consiste en une série de dessins au graphite qui retracent les étapes majeures de l’évolution de nos connaissances de la Lune. La série a pris forme durant une recherche au cœur des archives d’astronomes et de sélénographes, grâce à l’analyse de rapports de la NASA et des missions spatiales russes, ainsi que par l’étude de fictions lunaires. En se plongeant au cœur des multiples perceptions qui ont modelé notre connaissance de la Lune, des mythes cosmogoniques aux paréidolies, de l’impact des découvertes instrumentales aux missions spatiales, cette série de dessins invite le spectateur à dépasser le « lieu commun » d’une distinction irréversible entre imagination et raison, entre représentation et réalité, et conduit à réfléchir au statut du discours scientifique ainsi qu’à la capacité des arts et de la littérature à produire un savoir .
Anaïs Tondeur, collages et extraits de Mutation du visible, revue Espace(s) 14 © CNES
Le travail effectué par Anaïs Tondeur dans le cadre de cette résidence a fait l’objet d’une restitution dans la
revue Espace(s) 14 et d’une exposition à l’occasion du
Festival Sidération 2015.
Vue de l’exposition d’Anaïs Tondeur à l’occasion du festival Sidération 2015 © CNES
www.Anaïs Tondeur
Dossiers Résidence de recherche artistique