le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
Marie Quéau
Photographe.
La photographe Marie Quéau construit des images par collage et jeux d’échelles. S’éloignant de son sujet premier pour en dévoiler les ambigüités, ses photographies reflètent un monde où les sciences et la question des origines se retrouvent en creux. Son projet Odds & Ends met en relation plusieurs thèmes clefs – les primates, l’espace, l’archaïque, la technologie, les origines, l’accident – en s'appuyant sur un corpus d’images disparates : prises de vues sur le terrain, et réalisation de collages et montages en atelier. Sa recherche dans le cadre de sa résidence s’attache au vivant dans l’Espace, des hommes à leurs précurseurs animaux lors de l’avènement de l’ère spatiale. Elle a ainsi pu se rendre à l’Institut de recherche biomédicale des armées, à l’origine des essais de fusées Veronique à Hammaguir dont la guenon Martine fut une des passagères emblématiques. L’Institut dispose aujourd’hui d’éléments mémoriels forts de ces essais : photos d’archives, tête de fusée Veronique, guenon Martine naturalisée. Marie Quéau a ainsi pu y réaliser différents clichés afin d’enrichir son projet photographique.
En 2015, à l’occasion du Festival Sidération, Marie Quéau a exposé un pan de son projet en questionnant la place des animaux dans la conquête spatiale. En rapprochant plusieurs fonds iconographiques, archives de programmes spatiaux, images issues de magazines de maquettisme et photographies personnelles, elle souhaitait attirer l’attention sur le temps particulier des gestes de façonnage qui précèdent à la réalisation d’un objet fini. Bricolage et expérimentation tissaient, en filigrane, les liens et aller-retour possibles entre les récits du monde à différentes échelles. De l’universel au particulier, l’exposition interrogeait nos origines, en rappelant la puissance fictionnelle de l’Espace. Une sélection de photographies de la série Odds and Ends est parue au mois de janvier 2021 chez Area Books, accompagnée du poème Le Chant de Lucie de l’autrice Amélie Lucas-Gary. .
www.mariequeau
En 2015, à l’occasion du Festival Sidération, Marie Quéau a exposé un pan de son projet en questionnant la place des animaux dans la conquête spatiale. En rapprochant plusieurs fonds iconographiques, archives de programmes spatiaux, images issues de magazines de maquettisme et photographies personnelles, elle souhaitait attirer l’attention sur le temps particulier des gestes de façonnage qui précèdent à la réalisation d’un objet fini. Bricolage et expérimentation tissaient, en filigrane, les liens et aller-retour possibles entre les récits du monde à différentes échelles. De l’universel au particulier, l’exposition interrogeait nos origines, en rappelant la puissance fictionnelle de l’Espace. Une sélection de photographies de la série Odds and Ends est parue au mois de janvier 2021 chez Area Books, accompagnée du poème Le Chant de Lucie de l’autrice Amélie Lucas-Gary. .
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Dossiers Résidence de recherche artistique 