le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
Sylvie Bonnot
Photographe plasticienne.
Sylvie Bonnot est photographe plasticienne. Elle développe, en parallèle de ses prises de vue, de nouveaux modes de transfiguration de l’image interrogeant les formes naturelles et industrielles du paysage et de l’espace. Dans ses œuvres, les images d’archives, scientifiques ou non, viennent s’intercaler avec sa propre matière photographique.
En résidence de recherche en 2021, elle conduit un projet intitulé Géographies d’une fusée, qui aborde l’iconique silhouette sous l’angle des préparatifs de lancement. Cette nouvelle lecture de l’aventure spatiale, qui passe par l’étude des corps et des machines, tâche de saisir tous les éléments mis en jeu par les fusées : du paysage naturel et infrastructurel de la base spatiale à la mise en œuvre opérationnelle du lanceur, en passant par les usagers et les éventuels touristes. Après une première recherche plastique menée au Kazakhstan sur le cosmodrome de Baïkonour, en 2019, lors du lancement du vol habité MS-13, Sylvie Bonnot s’intéresse au Centre Spatial Guyanais, à Kourou. L’Observatoire de l’Espace lui en a facilité l’accès, permettant à l’artiste d’aller au plus près des zones d’opération, à la veille d’un lancement. Dans ce projet qui explore l'histoire et les géographies terrestres de l’Espace, Sylvie Bonnot revendique une nouvelle lecture de l’imaginaire spatial, où la notion de déplacement est centrale.
En 2023, Sylvie Bonnot investit la ZAC (Zone d’Art Contemporain) de l’Observatoire de l’Espace du Cnes avec un accrochage intitulé Géographies d’une fusée [lien vers Dossiers/Expositions/ZAC Bonnot à mettre en ligne d’abord] qui témoigne de sa pratique à la fois documentaire et plasticienne de la photographie. Elle y dévoile une série d’images et d’objets qui déconstruisent ou au contraire accentuent les lignes de force qui scandent les infrastructures de lancement et révèlent la part de quotidienneté des activités spatiales. Un second travail plastique, de reliefs photographiques intitulés Vent magnétique, est exposé dans Avec l’Espace, vol. 2 en mars 2023. L’artiste transfigure et met à distance les motifs communs de la base de Kourou, tels les fusées, pour s’attacher à l’environnement naturel de celle-ci et ouvrir une autre voie vers l’Espace.
En résidence de recherche en 2021, elle conduit un projet intitulé Géographies d’une fusée, qui aborde l’iconique silhouette sous l’angle des préparatifs de lancement. Cette nouvelle lecture de l’aventure spatiale, qui passe par l’étude des corps et des machines, tâche de saisir tous les éléments mis en jeu par les fusées : du paysage naturel et infrastructurel de la base spatiale à la mise en œuvre opérationnelle du lanceur, en passant par les usagers et les éventuels touristes. Après une première recherche plastique menée au Kazakhstan sur le cosmodrome de Baïkonour, en 2019, lors du lancement du vol habité MS-13, Sylvie Bonnot s’intéresse au Centre Spatial Guyanais, à Kourou. L’Observatoire de l’Espace lui en a facilité l’accès, permettant à l’artiste d’aller au plus près des zones d’opération, à la veille d’un lancement. Dans ce projet qui explore l'histoire et les géographies terrestres de l’Espace, Sylvie Bonnot revendique une nouvelle lecture de l’imaginaire spatial, où la notion de déplacement est centrale.
En 2023, Sylvie Bonnot investit la ZAC (Zone d’Art Contemporain) de l’Observatoire de l’Espace du Cnes avec un accrochage intitulé Géographies d’une fusée [lien vers Dossiers/Expositions/ZAC Bonnot à mettre en ligne d’abord] qui témoigne de sa pratique à la fois documentaire et plasticienne de la photographie. Elle y dévoile une série d’images et d’objets qui déconstruisent ou au contraire accentuent les lignes de force qui scandent les infrastructures de lancement et révèlent la part de quotidienneté des activités spatiales. Un second travail plastique, de reliefs photographiques intitulés Vent magnétique, est exposé dans Avec l’Espace, vol. 2 en mars 2023. L’artiste transfigure et met à distance les motifs communs de la base de Kourou, tels les fusées, pour s’attacher à l’environnement naturel de celle-ci et ouvrir une autre voie vers l’Espace.