le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales

Festival Sidération 2019, Le Congrès de Cosmicologie Spatiale

Pour cette première soirée, la Cosmicologie s’est incarnée dans des formes littéraire, musicale, poétique ou encore en performance numérique. Dans leurs créations inédites pour le festival Sidération, les artistes ont exploré ici des questions d’actualité relatives au rapport entre l’Homme et le cosmos, qu’elle soit spirituelle, technologique, qu’elle engage au fantasme ou à l’action.

Frank Smith
Écrivain, poète et cinéaste, Frank Smith a développé sa vision de l’état du monde dans une lecture adressée à l’humanité. Dans une approche à la fois poétique et politique comme pour éveiller les consciences, il a placé au cœur de son discours les problématiques liées aux modes d’actions contemporaines et leurs impacts sur l’environnement.

Nani$ôka Groupe
Comme une ode à la technologie numérique, le Nani$ôka Groupe a élaboré une performance rituelle pour tenter de dialoguer avec des véhicules en orbite terrestre, qui communiquent avec nous depuis l’Espace. Sous le regard du public, Seumboy Vrainom : €, Justine Shivay la multiple, HV$VH et Loris Gasmaran Estival, manipulaient éléments sonores et vidéos, associés à un discours incantatoire et animiste.

Alex Cecchetti
Artiste, poète et chorégraphe, Alex Cecchetti a proposé une performance en deux temps. Il s’est d’abord adressé au public pour partager sa vision de l’univers, colorée et fantasque, puis il a livré une expérience sensible portée par les voix de Jonas Mordzinski, basse et Apolline Raï-Westphal, soprano, chantant les fréquences radio des planètes.

Polyphonie à partir d’un texte d’Anne Savelli
À l’occasion du festival, l’autrice Anne Savelli a proposé un texte devenu la partition d’une pièce polyphonique exploratoire. Son récit a été interprété, en musique et voix, par les comédiens Carlo Brandt et Charlotte Marquardt, le violoncelliste Didier Petit, la chanteuse Claudia Solal et le percussionniste Philippe Foch.