Festival Sidération 2019, Le Congrès de Cosmicologie Spatiale
Cette première séance plénière a été consacrée à l’étude des manifestes artistiques, une forme littéraire engagée où l’identité du locuteur et de son assemblée ont une grande importance. Les intervenants de cette séance plénière se sont alors attachés à mettre en lumière le lien entre art et Espace en démontrant le rôle de la littérature, de la musique et de l’art plastique dans les interrogations spatiales
Afin d’introduire la séance plénière consacrée aux manifestes artistiques, Camille Bloomfield, chercheuse en littérature, et Viviana Birolli, historienne de l’art, membres du projet Manart et spécialistes de la question, ont présenté un panorama des discours d’artistes empreints d’espace, tout en revenant sur la spécificité du genre littéraire qu’est le manifeste.
Charlotte Marquardt, comédienne, interprétait un texte du romancier Gérard Mordillat. Elle incarnait un écrivain qui propose de conquérir l’Espace par la littérature, permettant ainsi d’accéder à une vérité́ inatteignable par les moyens technologiques du spatial.
Loïc Pantaly, artiste plasticien, a présenté au public ses dernières recherches en pataphysique, la science des solutions imaginaires. Lors d’une démonstration par l’absurde, il expose les moyens artistico-technique qu’il a imaginé pour arrêter la rotation terrestre.
À partir du texte de Gilles Weinzaepflen, le comédien Carlo Brandt, a incarné le responsable d’un programme spatial qui participe à une polémique ancienne à propos d’une chanson envoyée dans l’Espace.