Face aux menaces de la crise bio-climatique qui se concrétisent, et à la reterritorialisation de l’Espace, nourrie de compétitions militaires et nationalistes, l’humanité, sans possibilité réaliste d’exode cosmique, est amenée à se penser autrement. Une culture axée sur la création dans le milieu spatial habité en devient alors un instrument privilégié.
Ce milieu extrême et contraint, en termes d’environnement, d’habitat et de relations terrestres, constitue un cadre singulier susceptible de faire émerger une réflexion cosmopolitique qui prenne en compte les notions de communautés, de rapports humains non-humains, de cyborgs, d’hybridations et d’acteurs-réseaux. En effet, par plusieurs aspects, la vie dans un station spatiale, à côté de l’hypercontrôle qu’elle requiert, peut se regarder de manière positive dans la perspective d’un modèle idéal où gestion parcimonieuse des ressources, égalité des genres et hospitalité sont des présupposés .
Date limite de candidature : 16 novembre 2020
>
Télécharger l’appel à contributions <